01-24-2023, 06:01 PM
(Modification du message : 02-08-2023, 02:25 PM par Karlus1972.)
La destruction de la civilisation
Tout cela sans aucune entrave et constituant le modèle du consommateur typique déshumanisé, puisque sans la loi du père on retourne à la jouissance immédiate qu’empêchait l’interdit d’inceste, donc plus d’ouverture à la découverte et à la rencontre de l’autre. Plus d’autre (pour Narcisse), plus aucune humanité. Et la civilisation est maintenant détruite. De civilisation on est passé à une consummation.
Pour bien comprendre la destruction programmée depuis longtemps de la civilisation, il faut comprendre comment elle s’est produit et par qui. Donc forcément porter des accusations.
Je suis conscient que c’est aller trop loin, mais après, il restera à le vérifier avec l’ensemble de tous les noms derrière cette abomination.
Le premier acte se joue avec la mise à mort de Louis XVI et de plusieurs traîtrises dans son entourage. Il semblerait que ce scénario de guillotiner le roi n’est pas été dans l’esprit du peuple. Ce serait plutôt un complot d’une élite montante. Des hypothèses circulent maintenant avec preuves historiques à l’appui: on parle de franc maçonnerie sur le devant de la scène, avec en dessous présence de secte Illuminati, qui elle serait le fruit de financement bancaire principalement juif. Tout cela est véritablement grossier comme explication. Mais… La suite de l’histoire est vraiment troublante et trop étrange.
Ce qui suit est difficile à croire tellement ça ressemble à du délire. Tentons-le tout de même.
Avec la mort du Roi, représentant de Dieu dans son royaume (il y a aussi le père représentant du Roi dans la famille) il se crée un vide entre la liaison symbolique avec Dieu, comme si Dieu, de sa présence concrète par le Roi, et celui-ci disparut, devenait tout à coup nébuleux. Son pouvoir de représentation s’effaçant. Et la puissance éthique de sa loi perdant aussi de son autorité. Mais rien n’est encore perdu puisque l’éthique de la loi du père intériorisé (le surmoi) perdure. Pour être concret et remonter à la source de toute loi, voilà de quoi il s’agit. «L’interdit de l’inceste est le socle de toute civilisation. Il est aussi le fondement sur lequel l’enfant s’appuie pour grandir et devenir humain. Cet interdit de la sexualité entre adultes et enfants, entre personne de même famille et d’une même lignée, est désigné comme Loi, loi symbolique qui demande de renoncer à la jouissance immédiate pour s’ouvrir à l’à-venir: au désir de la découverte et de la rencontre de l’autre. Cette loi est le fondement de l’éthique.» Ce n’est évidemment qu’à la fin du texte que l’on comprendra pourquoi le plaisir de la découverte est maintenant une chose du passé, ainsi que la rencontre à l’autre. Mentionnons que la loi du père (le principe de réalité) a pour but de sortir l’enfant du giron de sa mère (avoir tout, tout de suite), afin qu’il diffère son plaisir comme une gratification qui résulte de l’effort participative au travail, à l’effort honnête.
On voit tout de suite ce qui suit. Le capitalisme et son système de financement réduisent peu à peu la marge de profit général des producteurs et c’est à une course effrénée d’invention de nouveaux produits qu’il est condamné. Seulement, tant que la loi du père perdure, les individus arrêtent leur consommation passée un certain stade ou niveau. Donc c’est une impasse pour le capitalisme réduit à ne jamais trouver preneur pour les nouveaux produits plus ou moins inutiles. La source des profits censée alimenter le capital élargi n’existant plus, le système doit donc faire périr la majorité des producteurs et entraîner une régression, ou bien passer à un autre système, ou encore, et ce fut la solution, créer de toute pièce la demande de produits, l’alimenter par l’irresponsabilité (le crédit offert trop facilement), en ayant dans un premier temps éliminer le père, et instaurer la règle du tout, tout de suite.
Les dés furent lancés et la mise à mort du père aurait lieu au cœur de l’Europe. Il fallut donc un énorme financement. Il semblerait que le pilotage fut fait à partir des familles anglaises de banquiers à majorité juive et mariage d’aristocrates britanniques en mettant sur pied le projet de loi de la Fed américaine par le regroupement des douze sœurs (douze grandes banques à majorité juive) pour deux raisons. La première, à long terme est de prendre le contrôle pour toujours du et des gouvernements futurs. La deuxième est de regrouper 20% de la richesse mondiale en 1913, afin de déclencher la guerre l’année suivante. Le tout en finançant les deux belligérants pour que ceux-ci détruisent leur économie, pour laisser la place aux capitalistes américains. Évidemment, la guerre se déclenche pour des causes mystérieuses et s’arrête tout aussi mystérieusement (en fait non, puisque les financiers ont coupé les vivres à l’Allemagne). Entre temps les conditions de la reddition de l’Allemagne sont financièrement pour elle insoutenables ; ce qui prépare la deuxième Guerre Mondiale, car celle-ci sera définitive dans la destruction, puisque les armes seront mises au point entre temps pour parvenir à un véritable carnage humain et économique et une hégémonie américaine définitive.
Mais revenons à la mort symbolique du père et aussi de l’homme en général. Un des prestiges de l’homme a toujours été son courage et sa détermination à défendre son clan. Dans la guerre de 1870, il y a toujours la possibilité de se battre debout. Mais avec les armes et l’artillerie de 1914 les hommes eurent un sort peu enviable de ramper dans la boue. Fini pour le prestige, d’autant plus que les femmes les avaient remplacés au travail. Alors qu’est-ce qui fait la particularité de l’homme? Rien, puisqu’il est maintenant tout à fait remplaçable. Il ne restera plus qu’à balayer son rôle, sa loi qui mettait un frein à la consommation.
La suite est si farfelue que s’en est incroyable. Le groupe de musique le plus célèbre, Les Beatles, n’aurait écrit et composé aucune de ses pièces musicales. Ce serait le philosophe Adorno, historien de la musique et compositeur, qui se dévoila avant sa mort comme le créateur de l’œuvre. Immédiatement après, les Beatles sont dissout. Adorno a travaillé à partir de Freud (principe de plaisir) et de Marx (autodestruction du capitalisme). Après la Deuxième Guerre, un grand nombre d’intellectuels ont travaillé pour une officine de la CIA. Et il y aurait encore derrière Adorno une piste de financement juive. Ce n’est évidemment qu’une rumeur, mais cela donne froid dans le dos. Car que sont les Beatles: les cheveux longs (mélange des sexes), le relâchement devant l’éthique du travail, la contestation de l’autorité du père, la drogue et le sexe libéré.
Comme si ce n’était pas assez, durant les années 80 le format VHS remporte la bataille devant son concurrent, pourtant supérieur, le Beta. Que s’est-il passé? L’industrie pornographique pris son essor sous financement juif et choisissant le VHS. À partir de là la loi du père est pour toujours profanée (des jeunes femmes décomplexées renient le dernier idéal : la fille doit se donner à un seul homme; ici, enfin, elle s’offrira à tous de manière marchande, aux yeux de tous). Le pas a été franchi. Il n’existe plus aucun interdit. C’est donc le projet du banquier britannique Rothschild: «Le point numéro 8 traitait de l'utilisation des boissons alcoolisées, des drogues, de la corruption morale et de tous les vices dans le but de corrompre systématiquement la jeunesse de toutes les nations.» «Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d'Angleterre pour diriger l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L'homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l'Empire Britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique (et la future économie mondiale).» Donc, je contrôle l’économie, et plus l’Occident se dégrade moralement, plus sa soif de consumérisme débridé je la lui instigue et la nourris. Évidemment, corruption morale égal aussi insanité et grotesque. Dixit, le chanteur Jim Morrison (Papa, je veux te tuer ; Maman, je veux te baiser). Et pour couronner le tout, il ne faut pas oublier l’auto contemplation foucaldienne : pour être vraiment original, il faut faire de soi une véritable œuvre d’art (peu importe si on ne sait plus ce qu’est une œuvre (drôle d’œuvre de sa vie que celle du Dandy proustien)).
Mais qu’est-il advenu du surmoi (la loi du père, l’éthique) si le père n’a plus de rôle? Ce rôle sera imparti, pendant un temps, au système d’éducation. Mais le système d’éducation a maintenant été détruit pour être remplacé par un système de transmission de l’obéissance au patron en ne remettant jamais plus en cause le capitalisme ou en n’enseignant plus l’histoire des autres systèmes économiques ou non économiques du passé. Mais si le surmoi est devenu la simple obéissance afin d’avoir une gratification, qu’en est-il devenu de l’idéale du moi? L’idéale du moi est maintenant formé à partir des médias et surtout de tout le star système. Mais qu’elle est l’idéale de la star? Ascension rapide plus ou moins douteuse (pour Louise Brookes l’actrice est un autre nom pour prostituée), avec à la clé consommation immédiate des moindres désirs. De tous ces modèles de stars, il ressort la théorie de la jeune fille, la bimbo, prête à tout pour parvenir, dont la seule psychologie, dont le moi se résume au ressentit, à l’intime, au sentiment, à la jouissance, au nombre d’homme mis dans leurs lits.
Tout cela sans aucune entrave et constituant le modèle du consommateur typique déshumanisé, puisque sans la loi du père on retourne à la jouissance immédiate qu’empêchait l’interdit d’inceste, donc plus d’ouverture à la découverte et à la rencontre de l’autre. Plus d’autre (pour Narcisse), plus aucune humanité. Et la civilisation est maintenant détruite. De civilisation on est passé à une consummation.