(12-20-2022, 04:23 PM)JC1er a écrit : Bon on a eu les premières coupures de jus... ça risque d'être coton les temps à venir.Des coupures ? là ? l'hiver ne fait que commencer ... On n'a pas fini ...
Je pense aussi que le privé forme des gens pas vraiment apte à penser d'eux même. Ce qu'on leurs apprend à certes un niveau plus élevé, mais ils n'en sortent pas plus apte à penser d'eux même pour autant. Un peu plus peut être. Ce n'est toujours que du gober-recracher sans rien remettre en question. Pour moi, le vrai savoir ne se trouve certainement pas ainsi.
Entre privé et public, à partir du moment où c’est une école sous contrat (je parle en France, pour le primaire surtout et aussi secondaire), il n’y a pas une grande différence, à part quelques moyens financiers supplémentaires (de la part des familles) dans le privé. Les écoles privées sous contrat sont soumises au contrôle pédagogique et financier de l’Etat : les programmes sont les mêmes en matière d’enseignement et donc en matière de développement de la réflexion … les profs sont rémunérés par l’Etat aussi et ce sont les mêmes inspecteurs !
Par contre, les quelques écoles privées « hors contrat » ne sont pas réduites à la même enseigne. Elles sont simplement soumises au régime d’inspection, mais en matière de pédagogie, elles sont plus libres (pédagogie Montessori, Freinet …), les enfants sont à même de pouvoir développer leur réflexion et d’avancer à leur rythme. Cependant, leur « liberté pédagogique » n’a pas permis aux enfants de passer outres des obligations nationales, ils étaient eux aussi soumis au port du masque obligatoire … il y a donc aussi des limites …
La seule manière d’y échapper est (était …) l’IEF, mais depuis la loi du 24 août 2021, l’Instruction en Famille est passé d’un régime déclaratif à un régime d’autorisation. Ce qui complique les possibilités, car même en déclarant l’un des 3 motifs (handicap ou pb de santé de l’enfant, enfant itinérant ou éloigné, sport ou art) il est désormais difficile d’obtenir cette autorisation au nom de la loi de lutte contre le séparatisme, il a bon dos le « radicalisme islamique » En gros, tout est fait pour qu’aucun enfant n’échappe à ce rouleau compresseur qu’est l’État … on en revient au contrôle de la masse, et ce, dès le plus jeune âge …
Pour ce qui est après, les écoles des élites, les jeunes sont sous l’influence de la compétition, être le meilleur pour écraser l'autre ne va certainement pas développer en eux la capacité à penser par eux mêmes, bien au contraire …ils sont comme lobotomisés …